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Quoi de neuf ?

Une journée dédiée à l'histoire des familles antillaises, le 13/05 à partir de 14h

Le 25/04/2023 ActuRDV

Le 13 mai prochain, les Archives de Rennes abordent la question de la diversité en soutenant deux évènements proposés par le Comité Marche 98 et permettant de mieux comprendre l'histoire des familles antillaises.

  • Conférence à 14h aux Archives de Rennes (18, avenue Jules-Ferry) - "Histoire de la nomination des personnes esclavisées dans les colonies françaises" :

Pendant la période esclavagiste, nos parents n'avaient pas d'état civil, juste un prénom et un matricule.

Le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848 met définitivement fin à l’esclavage dans les colonies françaises. Il fallut alors attribuer à toutes ces personnes des noms de famille, car esclavisées, elles n’avaient pour seul attribut identitaire qu’un prénom, parfois un surnom et un numéro ou matricule. La circulaire du 7 mai 1848 définit les modalités de nomination de ces anciens et anciennes esclaves qui  seront inscrits sur les listes d’état civil par "(…) un système de noms variés à l’infini par interversion des lettres de certains mots pris au hasard".

Ce processus de nomination, qui faisait de ces anciens et anciennes esclaves des citoyens, s'est étendu de 1848 à 1862. Il a été réalisé dans chaque commune, consigné dans des registres, appelés en Martinique "registres des actes d’individualité" et des "nouveaux libres" pour la Guadeloupe.

Ainsi a débuté l’attribution des noms de famille à ces esclaves après l’abolition de l’esclavage. Celle-ci a été la même, à quelques nuances près, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à la Réunion.

Cette conférence, animée par Béatrice Farouil (membre du Comité Marche du 23 mai 1998 et responsable de l’Atelier de généalogie et d’histoires des familles antillaises) et intitulée "Histoire de la nomination des personnes esclavisées dans les colonies françaises", vous propose d'en découvrir la teneur.

Prix libre. Réservation obligatoire.

  • Atelier à 16h30 à l'Edulab Pasteur (2, place Pasteur) - "Généalogie et histoire des familles antillaises" :

Créé en 2006, l'Atelier de généalogie et d'histoire des familles antillaises (AGHFA) a pour objectif d'aider les Antillais et Antillaises, descendants de personnes esclavisées, à rechercher leur ascendance esclave, libre de couleur, immigrant indien ou africain arrivé après l'abolition de l'esclavage.

Au-delà de l'investigation généalogique, l'atelier permet à ses membres de comprendre comment leurs familles se sont construites pendant et après l'esclavage. Le travail généalogique développé dans cet atelier favorise une affiliation aux aïeux retrouvés, apaise certaines blessures héritées de l'esclavage et rend l'identité de descendant et descendante d'esclave évidente.

Gratuit. Réservation obligatoire.

Pour contacter l'association : migration.rennes@gmail.com ou via Facebook.

Cette journée vous est proposée par l'association déConstruire, dans le cadre du projet "Une histoire populaire rennaise des populations Afrodescendantes et Asiodescendantes", et dans le cadre de la programmation de la Ville de Rennes "Rennes au pluriel".


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