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La vie quotidienne à Rennes

I. Rennes dans le Deuxième Guerre mondiale : la vie quotidienne à Rennes

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  • Une population qui se prépare

Avant même la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne le 3 septembre 1939 et l'ordre de mobilisation, le quotidien des Rennais se trouve fort éprouvé. Le contexte géopolitique tendu nécessite de mettre en place très tôt une défense passive pour protéger la population des risques de bombardements aériens. La ville de Rennes est considérée comme "point sensible en cas d'attaques aériennes". On met en place une organisation et des exercices sont réalisés au sein de la population pour en éprouver l'efficacité.

C'est tout un travail d'acculturation qui est réalisé auprès de la population afin de définir des comportements, des méthodes et des équipements. L'objectif est de réduire au maximum l'efficacité d'une attaque ennemie, en privilégiant la protection des personnes et des ressources. Cette défense passive est organisée d'après une instruction nationale dès septembre 1938, pour devenir opérationnelle un an plus tard.

 

  • La "drôle de guerre"

À partir de septembre 1939, c'est l'entrée dans la "Drôle de guerre", une période quasiment dénuée de toute action militaire. Mais du côté des civils, le quotidien se trouve bouleversé avec l'ordre de mobilisation générale qui affecte l'économie locale et les vies de familles.

La municipalité impose très rapidement un système de rationnement afin de palier à de potentielles difficultés de ravitaillement.

 

  • La Bataille de France et la réalité de la guerre

Puis vient le temps de la Bataille de France. Impulsée par l'offensive allemande du 10 mai 1940, cette bataille mène à la débâcle de la France qui n'est pas assez préparée face à une armée allemande usant d'une stratégie militaire toute nouvelle alliant ses forces terrestres à ses forces aériennes. Le 22 juin de la même année, l'armistice est signé, divisant le territoire français en deux parties et entrainant de nouvelles restrictions au niveau de la circulation, de la communication mais aussi des échanges commerciaux.

C'est une véritable épreuve physique et psychologique, à laquelle s'ajoute la dure réalité de la guerre : l'accueil des réfugiés, les bombardements et la présence de l'occupant et les réquisitions.


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