La salle de lecture des Archives de Rennes sera exceptionnellement fermée le 26/06/2025 matin (réouverture à 13h30). Cliquez ici pour retrouver nos jours et horaires d'ouverture.

Horaires et accès

Horaires d'ouverture au public

Photographie de l'accueil des Archives, autrice Candice Hazouard, 2019 (jpg - 275 Ko)

La salle de lecture des Archives de Rennes est ouverte sans rendez-vous.

Elle se situe au premier étage du bâtiment des Archives de Rennes et est accessible dans la limite des places disponibles.

 

Un accueil pour les personnes à mobilité réduite est possible en se signalant à l'interphone situé à droite de la porte d'entrée. Plus d'informations sur notre page "Accessibilité".

 

Les consultations sont possibles :

  • le lundi de 13h30 à 17h
  • le mardi et le mercredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
  • le jeudi en continu de 9h à 17h

Du 1er juillet au 31 août, les horaires de la salle de lecture sont aménagés comme suit :

  • Le mardi et le mercredi de 9h à 12h30
  • le jeudi en continu de 9h à 17h

Fermeture annuelle entre Noël et le Jour de l'an.

Fermetures exceptionnelles : 

  • le 26/06/2025 matin (réouverture à 13h30)

Attention : dernière communication de documents à 12h15 (sauf le jeudi) et à 16h30.

Vous pouvez préparer vos futures consultations en utilisant les formulaires de recherche simple et avancée. Des formulaires spécifiques vous permettent également d'accéder aux documents numérisés en ligne.

À bientôt !

Tout doux les déplacements

Venir aux Archives

 

Contribuons à préserver notre environnement : pour accéder aux Archives de Rennes, nous vous recommandons de privilégier les transports doux :

Un parc à vélos est accessible sous le porche des Archives de Rennes.

Le stationnement dans l'avenue Jules-Ferry est payant. Une place y est réservée aux personnes à mobilité réduite.

    • Métro

        Ligne b, station "Jules-Ferry" + 2 minutes à pied (140 mètres)

    • Bus

Ligne C3, arrêt Les Prairies + 3 minutes à pied (200 mètres)
Ligne C2, arrêt Jules-Ferry + 3 minutes à pied (200 mètres)

    • Vélo Star

Station Fac de droit - Avenue du doyen Roger Houin + 3 minutes à pied (200 mètres)
Station Jules Ferry - 103 rue d'Antrain + 3 minutes à pied (200 mètres)
Station Rectorat - 92 rue d'Antrain + 6 minutes à pied (450 mètres)
Station Guéhenno-Fougères - 121 rue de Fougères + 6 minutes à pied (450 mètres)

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C'est aussi 20 minutes à pied depuis le centre-ville (1,5 kilomètres).

[Carte blanche éditoriale] Prostitution et police dans le Rennes du 18e siècle

Le 24/05/2024 ActuMETIERS

Procès-verbal de police : suspicion de vol dans une maison close, 1788, FF 411

Les Archives de Rennes ont eu le plaisir d'accueillir en stage d'observation, Jeanna Cillard, étudiante en licence 2 d'Histoire à l'université Rennes 2. Parmi ses différentes missions, Jeanna s'est essayée à la paléographie, en transcrivant un document du 18e siècle. Cette actualité est sa "carte blanche éditoriale" ! Jeanna vous propose ainsi une contextualisation de ce document.
 
"Les femmes ont longtemps été considérées comme des actrices passives de l’histoire. Leurs actions sont souvent ignorées du grand public car elles sont peu décrites à travers les récits. Néanmoins, elles ne sont pas exemptes de toutes responsabilités. À l'occasion de la conférence “La violence féminine au 18e siècle”, tenue le 14 mars 2024 aux Archives de Rennes, Marie Christine Delamotte a présenté ses travaux de recherche (accédez à la thèse de Marie-Christine Delamotte). On y découvre les conditions de vie difficiles dans lesquelles s'inscrivent les femmes du 18e siècle. Vivant dans une société où chaque geste est régi par les hommes, les femmes sont amenées à subir ou à défier cette autorité masculine. Cela peut les conduire à endurer des violences aussi bien physiques que morales.

Les femmes peuvent aussi être responsables de ces actes de brutalité. En effet, à la veille de la Révolution, le royaume de France est plongé dans une crise économique et sociale profonde. Ainsi, les villes telles que Rennes sont devenues les principaux lieux où la colère du peuple s’exprime. Ces crises sont engendrées par les mauvaises récoltes agricoles ou encore les inégalités entre les différents ordres sociaux. Ces éléments accentuent la pauvreté, les disettes et, par conséquent, la violence et la criminalité au sein des villes.

La pauvreté est l’un des premiers facteurs de la prostitution féminine. En effet, au 18e siècle, les femmes sont tributaires des hommes, elles ne peuvent gagner leur vie de façon indépendante. Ainsi, certaines femmes se prostituent pour des raisons de survie. La prostitution, c'est-à-dire, le commerce sexuel, est très répandu dans le royaume de France et fait l’objet de réglementations spécifiques, comme l'atteste l’arrêt de la cour du parlement de Rennes en date du 29 mars 1759, qui a pour but de faire sortir les prostituées de la ville. Celles-ci peuvent aussi être l’objet de sanctions pouvant aller jusqu’à l'enfermement carcéral. La police lutte massivement contre la prostitution tout au long du 18e siècle, notamment pour des questions sanitaires et de sécurité. Cela crée un rapport de force entre une autorité policière exclusivement masculine et ces ”femmes du monde”.

Dans cet environnement sous tension, les femmes sont parfois amenées à être actrices de cette violence urbaine. Les Archives de Rennes conservent plusieurs documents en lien avec la violence féminine, comme ce procès-verbal (FF 411) rédigé le 21 octobre 1788 par Jan-François Maufras du Chatellier, avocat au parlement et commissaire de police de la ville de Rennes. Cet écrit nous rapporte la plainte de Joseph Folliard, soulignant qu’il a été volé par quatre femmes qui exerçaient le métier de prostituées.  
Ce document est classé dans la série Justice et police (FF) des archives anciennes (1418-1789) et nous révèle que les quatre femmes en question, Anne Gautier, Marie Demé, Janne et Julienne Clouet, n'en sont pas à leur premier vol. Bon nombre d'objets, qu’elles prétendaient détenir, ont été saisis par les gardes de la ville en raison de soupçons de vol. Ainsi, outre le fait que ce document nous dévoile une affaire de vols, il nous propose également une description précise des procédures policières mises en œuvre pour limiter cette violence urbaine. Par ailleurs, il nous expose de manière implicite les conditions de vie difficiles de la population rennaise et plus particulièrement des prostituées pendant la période pré-révolutionnaire."

Accédez à l'intégralité du document FF 411.
Accédez à la transcription de ce document, réalisée par Jeanna Cillard.
Découvrez la frise "Archives au féminin".


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