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En perspective

"Bye bye Monsieur numérique"

Le 22/06/2020 ActuMETIERS

Depuis plus d'une dizaine d'années, les services d'Archives ont engagé une réflexion réglementaire et nécessaire autour de la question du numérique.

En effet, la gestion de l'information passe par de nouvelles pratiques qui questionnent constamment et modifient considérablement notre pratique du métier d'archiviste.

En 2017, pour répondre à ces questions essentielles, les Archives de Rennes ont misé sur la création d'un nouveau poste dans le service : chargé de projets numériques. Sébastien Fautrez, aujourd'hui sur le départ pour de nouveaux horizons professionnels, en a assuré les missions d'une main de maître !

Retour sur cette riche expérience en interview :

Archives de Rennes : En tant que non archiviste, pourquoi as-tu souhaité travailler dans ce domaine ?

SF : Pour le challenge et le plaisir de découvrir un nouvel univers professionnel. L'envie de revenir travailler dans le domaine culturel. Le besoin de vulgariser et de partager mon appétence pour les technologies.

ADR : Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé aux Archives de Rennes ?

SF : Étant en charge du numérique, j'ai essentiellement travaillé sur les différents changements de logiciel du service et sur la numérisation des documents. Faire correspondre les attentes des agents et du public avec les fonctionnalités proposées par le logiciel et s'assurer du bon état de la reprise des données de l'ancien vers le nouveau sont deux objectifs qui ont occupé la majorité de mes tâches.

J'ai également participé à la mise en place d'ateliers de médiation utilisant le numérique pour mettre en valeur les archives ou le service.

ADR : Quel est ton regard sur les Archives avant et après y avoir fait un passage ?

SF : Avant, je dois dire que la notion d'archivage était plutôt floue. J'ai découvert un monde en pleine évolution à la veille d'un grand bouleversement de ses habitudes et de son fonctionnement dû à l'archivage électronique. Un service aux nombreuses contraintes réglementaires qui, de ce fait, est une indispensable ressource pour les autres services de la collectivité.

Si ce passage aux Archives n'a malheureusement pas amélioré mon attrait pour l'histoire qui est l'aspect le plus valorisé des documents, il m'a permis de découvrir un monde jeune et dynamique, à l’opposé de l'image et des préjugés que j'ai pu rencontrer avant d'y travailler.

ADR : Quelles expériences te seront utiles pour tes projets futurs ?

SF : Les nombreuses discussions et les incessants échanges sur la notion de données, leur conservation, leurs usages. Dans un monde où la préservation des données personnelles va devenir un enjeu capital, avoir pu découvrir la vision d'un service qui les stocke et les diffuse m'a permis de remettre en cause nombre de mes certitudes.


Dans le rétro des archives

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